lundi 25 avril 2011

La vie très privée de Mr. SIM de Jonathan Coe


LIVRE
Décidément, je ne partage pas l'enthousiasme des critiques pour le dernier roman de Jonathan Coe. Bien sûr, on retrouve l'originalité du style et des situations ( notamment le dialogue surréaliste qui se noue avec la voix féminine du GPS , symbole de son inconscient?...) , cette originalité est indéniable, mais ça part trop dans tous les sens.
En dehors de leur intérêt narratif , les incursions dans le passé du héros, les révélations sur son père issues d'un courrier retrouvé chez un ami de ce dernier, la nouvelle écrite par une épouse qui l'a récemment quitté.....tous ces récits dans le récit ont de quoi lasser et font éclater le récit en de trop nombreux chemins de traverse.
J'ai eu l'impression d'un écheveau de laine aux multiples couleurs qui se dévidait sans qu'on perçoive l'unité du pull à confectionner!!!

J'avais , par contre, beaucoup apprécié " La pluie avant qu'elle ne tombe" , son précédent roman.
J'en avais rédigé une critique le 9 août 2010 sur le BLOG.




mardi 19 avril 2011

Revenge de Susanne BIER





FILM
Après "Brothers" et " After the wedding" , Susanne Bier nous propose un voyage au pays de la violence. Violence scolaire, intrafamiliale et géopolitique.
Voyage réel d'un père de famille , docteur au Soudan, dont les aller et retour fragilisent le lien familial , mais aussi voyage intérieur de 2 enfants , déjà blessés par la vie, enfants aux visages fermés dont l'un veut jouer au caïd protecteur et revanchard...
Comment réagir à la violece, à l'agression, si minime soit-elle , sans la banaliser, sans se montrer lâche...., mais sans non plus se faire justice soi-même , en se vengeant ?
Ces questions délicates traversent le film dans une tension croissante , comme une cocotte-minute prête à exploser!!!
On s'attend au pire. Heureusement , apaisement et compréhension seront au rendez-vous.


Susanne Bier a reçu l' OSCAR du meilleur film étranger pour "REVENGE" cette année.

Le violon du diable de Preston § Child




LIVRE

Des victimes retrouvées calcinées, sans traces de feu, un pasteur investi d'une mission apocalyptique , un duo d' inspecteurs plein de ressources et nous voilà partis dans une enquête à rebondissements...Quelques trouvailles renforcent l'intérêt des +/- 700 pages: le secret des fissures du vernis d'un violon qui n'a rien de métaphysique ( p.594 ), l'utilisation improbable de micro-ondes, les dates de quelques grandes catastrophes planétaires revisitées à la lumière du nombre d'or......
Un bé-mol : l'enquête peine à démarrer , ne devenant captivante qu'après les pages 200..., la lecture s'en trouve donc alourdie.


Preston § Child sont aussi les auteurs de "La chambre des curiosités".