LIVRE
Il est rare qu'on soit comme soulagé de terminer un roman et qu'on pose le livre avec un goût amer en bouche
C'est le cas de ce récit de la cavale du docteur Mengele en Amérique du Sud après la guerre.On en a fini avec ce personnage odieux,minable,dépourvu de toute empathie, uniquement préoccupé d'échapper à la traque dont il fait l'objet,surtout après l'arrestation d'Eichman,le 20 mai 1960.
"L'Ange de la Mort",le célèbre médecin des camps se transforme en un être médiocre,minable,uniquement soucieux de sa propre sécurité.
Telle une bête traquée,il bouge ,se camoufle,se cache,change de lieu,de pays...D'abord,l'Argentine,ensuite le Paraguay pour finir au Brésil.Il change de prénom aussi (Gregor,Pedro...),de nom,se procure de faux passeports,de fausses identités.
Il vit dans des fermes,des baraques,construit un mirador pour surveiller les arrivants,élève des clôtures.
Une bête traquée,je vous disais.
Un être vieillissant,intraitable avec son entourage.Lui que la mort de tant d'humains a si peu ébranlé,il s'apitoie sur son sort.
Pathétique.
Moment fort que la rencontre du père et du fils,Rolf venu retrouver son père au Brésil à la demande de ce dernier.
La question que lui pose son fils,p 207:
"N'as-tu jamais ressenti de compassion pour les enfants,les femmes et les vieillards que tu envoyais à la chambre à gaz?Tu n'as aucun remords?Mengele lance un regard mauvais à son fils,qui ne comprend décidément rien."
Terrible.
C'est un roman important.A lire par devoir de mémoire.
Il a été récompensé du Prix Renaudot.
Il est rare qu'on soit comme soulagé de terminer un roman et qu'on pose le livre avec un goût amer en bouche
C'est le cas de ce récit de la cavale du docteur Mengele en Amérique du Sud après la guerre.On en a fini avec ce personnage odieux,minable,dépourvu de toute empathie, uniquement préoccupé d'échapper à la traque dont il fait l'objet,surtout après l'arrestation d'Eichman,le 20 mai 1960.
"L'Ange de la Mort",le célèbre médecin des camps se transforme en un être médiocre,minable,uniquement soucieux de sa propre sécurité.
Telle une bête traquée,il bouge ,se camoufle,se cache,change de lieu,de pays...D'abord,l'Argentine,ensuite le Paraguay pour finir au Brésil.Il change de prénom aussi (Gregor,Pedro...),de nom,se procure de faux passeports,de fausses identités.
Il vit dans des fermes,des baraques,construit un mirador pour surveiller les arrivants,élève des clôtures.
Une bête traquée,je vous disais.
Un être vieillissant,intraitable avec son entourage.Lui que la mort de tant d'humains a si peu ébranlé,il s'apitoie sur son sort.
Pathétique.
Moment fort que la rencontre du père et du fils,Rolf venu retrouver son père au Brésil à la demande de ce dernier.
La question que lui pose son fils,p 207:
"N'as-tu jamais ressenti de compassion pour les enfants,les femmes et les vieillards que tu envoyais à la chambre à gaz?Tu n'as aucun remords?Mengele lance un regard mauvais à son fils,qui ne comprend décidément rien."
Terrible.
C'est un roman important.A lire par devoir de mémoire.
Il a été récompensé du Prix Renaudot.
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