lundi 19 décembre 2011

POLICIERS de Michael Connelly












POLICIERS

J'ai découvert cet écrivain en MAI de cette année 2011



et je lis ses romans , les uns après les autres et cela dans le plus grand désordre!!! Chacun de ces romans m'emballe. J'y plonge comme dans un bon bain chaud!! ( oui, oui....) Je retrouve cette manière tout à fait particulière que l'écrivain a de nous emmener , ce style, cette dynamique des enquêtes avec ses indispensables moments de piétinement , de doute ... ces détails de lieux et de personnages qui donnent aux romans leur UNITÉ , malgré la DIVERSITÉ des intrigues.... J'ai rédigé une critique du livre " LE POÈTE " ( voir JUIN 2011...)
Je me contenterai de proposer les 1ères de Couverture des autres policiers lus ...
Il m'en reste +/- 8 à LIRE!!!....


POLICIER lu en avril 2012 ... " La blonde en béton" (1996) 3ème policier de M.Connelly.Le meurtrier , surnommé " Le dollmaker " laisse des indices précis sur les scènes de crime :lanières de sac à main coupées, victimes outrageusement maquillées, toutes blondes .. Au moment où l'on découvre une nouvelle victime, blonde , emmurée dans le béton , on met cette 8ème victime à son actif ... Mais c'est sans compter le flair de l'inspecteur Bosch qui enquête et découvre des incompatibilités dans les modes opératoires ... Il fait l'hypothèse d'un autre meurtrier , émule du Dollmaker qu'on appelle désormais " Le disciple" . Ce dernier semble au courant de certains éléments de l'enquête , ignorés du grand public ... QUI EST-IL ? un flic ? un indic ? un spécialiste des milieux de la pornographie ? un journaliste ??? La fin de l'enquête ( les 200 dernières pages ...) est vraiment palpitante , car on rebondit de suspect en suspect ... et le disciple se révèle totalement imprévu . La mécanique du suspense fonctionne donc à plein dans ce policier que je viens d'achever à regret.




















CARNAGE de Roman POLANSKI


FILM

Deux couples se rencontrent suite à un incident regrettable qui a opposé leurs 2 fils.
Ceux-ci en sont venus aux mains . L'un agresseur , l'autre victime, 2 dents cassées....

Au début, on respecte les bonnes manières, on calme le jeu , on se montre consensuel, compréhensif..., mais bien vite , ça dérape, les irritations s'affirment, les masques tombent , les échanges " acidulés" du début deviennent carrément "acides" ...
Fi de toute bienséance , on ne se fait plus de cadeaux, ni au sein du couple d'ailleurs.
Règlements de compte, piques cinglantes et tirs groupés s'enchaînent entre ces 4 personnages au caractère bien typé.
On rit beaucoup face à cette indécence qui s'empare peu à peu du politiquement correct.

Comédie sociale réussie donc, grinçante à souhait .... habilement adaptée d'un pièce de théâtre de Yasmina Reza par Polanski qui décidément affectionne les Huis Clos ...voir " The Gost Writer"...
A voir , juste pour passer un moment savoureux.


lundi 12 décembre 2011

MONEYBALL de Bennett Miller


FILM

Un match n'est jamais perdu....., ni gagné.....avant le clap de fin!
Une saison sportive non plus , telle celle des équipes de baseball aux Etats-Unis.
En voilà la preuve avec " MONEYBALL" ( Le stratège , en France ...., alias un Brad Pitt , confondant de justesse ).
Celui-ci a misé sur des joueurs , pas vraiment bancables pour sortir les Oakland Athletics del'ornière... Il s'est adjoint les services d'un jeunot qui a élaboré de savants calculs de performance,basés sur les statistiques.
C'est donc le combat des formules mathématiques ( à bas prix! ) contre les millions dont disposent les compétiteurs de la Ligue américaine, genre les Yankees de NY ou les Red Sox de Boston ( Vous voyez, j'en ai appris un bout!!!....) .
Autant dire le combat de David contre Goliath.
Combat perdu d'avance? Pas si sûr.....C'est sans compter sur la pugnacité du manager et un feeling imparable dans les rachats et échanges de quelques joueurs ( voir une scène surréaliste de coups de fil échangés dans le bureau , scène qui rappelle le rythme trépidant de " Social Network") qu'il va regonfler à bloc .

Ce film parle beaucoup de CONFIANCE , de "Tout est possible".... et donc il dépasse , et de loin , le monde du baseball ( auquel je ne connais que dalle!!! ) pour nous montrer le pouvoir étonnant de la confiance retrouvée. Il nous ouvre à des valeurs fortes : l'audace, le courage, le goût du risque, la force de caractère.

Les dialogues sont vifs, le rythme soutenu, la touche familiale/affective pas trop appuyée, le tandem aux commandes contrasté , ....On sourit souvent.
Le film réussit aussi le va-et-vient entre le passé du sportif/manager ( grâce à des images d'archive du "vrai" Billy Beane ) et son présent tourmenté, en mal de rédemption.
A voir donc , même si on n'y connaît rien au baseball.

lundi 21 novembre 2011

Les Marches du pouvoir de G. Clooney



FILM

George Clooney , pour son 4ème film, a su s'entourer d'une belle palette d'acteurs : Seymour Hoffman et Paul Giamatti font d'excellents "second rôle" et Ryan Gosslin est à nouveau convaincant ( voir DRIVE!!! ...) en directeur de campagne des démocrates.
C'est un film intelligent, savamment dosé , entre ascension politique et amourettes de bas-étage...
Coups bas , petites trahisons entre amis , chantage , intimidations, trahisons....
Tout ça se cache derrière le discours politiquement correct , bien pensant du gouverneur-candidat démocrate dans l'Ohio , Morris , alias G.Clooney.
Qui sera sacrifié sur l'autel de la victoire? car GAGNER ( To Win ) est le maître-mot de toute campagne électorale....GAGNER ....QUELQU'EN SOIT LE PRIX !!!

lundi 7 novembre 2011

DRIVE de Nicolas Winding Refn





FILM




Si Tarentino eut été président du jury du " Festival de Cannes" , sûr qu'il aurait accordé à DRIVE , la Palme d'Or...... La violence , par moments présente et ce de façon fulgurante , est haussée au rang d' art. Il y a là une sorte d'esthétique de la violence.
Ryan Gosling ( le talentueux inspecteur dans le film " LA FAILLE " avec Anthony Hopkins.....)
joue à merveille le héros au grand coeur , à mi-chemin entre le chevalier blanc et le Samourai... Héros solitaire , taciturne dont le visage impassible , impénétrable laisse cependant deviner une vraie palette d' émotions contrôlées , contenues....
Le réalisateur Nicolas Winding Refn mène son sujet avec la lenteur qui convient au tempérament pacifique de son héros, peu à peu pris dans un engrenage de violence et de règlements de compte... Sa mise en scène, la plupart du temps contemplative se base sur des plans fixes, figés, plans de visage , avec de brusques accélérations dans les scènes de poursuites et de violence.
Tout ça , avec un minimum de dialogues et de belles plongées sur Los Angeles.

Excellente musique du film composée par Cliff Martinez ( Solaris et Traffic...)
DRIVE a été récompensé du Prix de la Mise en Scène au festival de Cannes 2011 , présidé par un certain ROBERT DE NIRO!!!!
































mercredi 28 septembre 2011

1Q84 de Haruki MURAKAMI


LIVRE

C'est avec plaisir que j'ai renoué avec l'univers si particulier de Murakami : mélange d'onirisme, d'étrangeté ET de réalisme. ( Le quotidien est toujours très présent chez Murakami.)
Les 2 premiers volets de sa trilogie " 1Q84" , seuls traduits en français sont un clin d'oeil évident au roman "1984" de G.Orwell.

On navigue entre deux mondes // , celui de la réalité 1984 et celui d'un monde habité par des "esprits"( les little people ). Deux destins , ceux de Tengo et Anaomé , se croisent , des missions s'accomplissent....Les héros se posent des questions sur le sens de leurs actes, de leurs choix.. Leurs retrouvailles sont visiblement postposées au 3ème volet de la trilogie...Et c'est là, à mon sens, le point faible du roman : cette perte d'intensité dans les 100 dernières pages où on temporise et recule l'échéance au dernier volet .

mercredi 31 août 2011

About Elly de A. Farhali


FILM

Film iranien qui ne ressemble à aucun autre...Je le qualifierais de "drame psychologique"...
En effet , si le film débute dans une joyeuse ambiance de camaraderie ....un événement va faire tout basculer et chacun(e) des protagonistes va se retrouver face à ses valeurs et son libre arbitre...
En même temps, le cinéaste s'intéresse à l'évidence à l'aspect social de cette classe moyenne iranienne qui s'occidentalise et tente de dépasser clichés et préjugés fort ancrés dans sa culture.

Le film a remporté " L'Ours d'argent" au festival de Berlin en 2009.
A voir en DVD ou au cinéma Vendôme en ce moment.