mercredi 10 septembre 2014

CONFITEOR de Jaume Cabre

LIVRE

L'écrivain est catalan.Il nous livre un opus de près de 800 pages.J'en ai déjà lu +/- 250 et je suis passionnée par cette"confession" tout à fait originale,surtout du point de vue narratif.Il faut en effet accepter de fréquents changements de modes d'énonciation.On passe allègrement du JE au IL et vice et versa.Les époques aussi sont parfois entremêlées et les personnages phares se succèdent au cours des chapitres.      
                                                                                                                                                                  A suivre,comme on dit dans les feuilletons...


Bon.... J'ai terminé ce roman touffu, foisonnant,déroutant....
La première partie était passionnante.On y découvre l'enfance du héros,ADRIA,dépourvu d'amour paternel et maternel,en proie aux visées divergentes de ses parents sur sa destinée.L'un veut former un érudit polyglotte, l'autre le destine au violon.Elle voit en lui un futur virtuose.
Mais au fur et à mesure des pages,le récit s'essouffle.A force de passer et repasser par les mêmes événements, les mêmes lieux,les mêmes dialogues,on se lasse,on tourne en rond entre les amours d'Adria (Laura et Sara...),entre les visites de l'ami tourmenté,Bernat,le séjour à Tübingen,la révélation progressive du secret qui entoure le violon paternel.Car le fil rouge de l'histoire est bien ce violon, un Storioni fabriqué à Cremone, dérobé à une femme juive hollandaise déportée à Auschwitz,sali par des mains nazies qui s'est retrouvé (comment?) dans la maison paternelle.La traque d'un certain docteur,genre Mengélé nous conduit aussi au Congo.

Le violon est l'enjeu,le faire-valoir du récit.
L'un veut le racheter,l'autre en revendique l'appartenance,le troisième le déclare maudit.Où est la vérité ? A qui a-t-il appartenu réellement ? A qui le restituer?Telle est la quête finale d'ADRIA.

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