LIVRE
Certains livres nous travaillent de l'intérieur,nous traversent de part en part.
C'est le cas des récits de Jean-Paul Kauffmann et particulièrement de"La maison du retour".
En 1989,l'écrivain libéré de sa captivité se cherche un lieu où il pourrait re-vivre,re-naître,après la dévastation qu'il a subie.La maison dans les Landes s'impose à lui.Il l'achète et s'y installe dès les travaux de rénovation.Rénovation,renaissance qui sont aussi les siennes.
Souvent seul,il réapprend le quotidien.Peu de livres,peu de lectures,excepté un recueil des Géorgiques de Virgile découvert sur place.Désormais,ce sont les arbres,deux platanes,certains animaux,un crapaud bleu bien audacieux qui le relient au monde,le soignent,le protègent.L'écrivain s'immerge littéralement dans cette nature amicale.Il écoute allongé dans un hamac,les sens en éveil.Il dit l'impossibilité de faire comme avant,"la nécessité de se redessiner,se poser autrement ailleurs"...
Après avoir manqué de tout pendant 3 ans,la multiplicité des possibles donne le vertige.Le TROP a remplacé le PAS ASSEZ.Réussir son retour,un vrai défi pour ce rescapé qui contrairement au Colonel Chabert fut accueilli par les siens.
Défi réussi,semble-t-il.
Jamais de complaisance,ni d'auto-apitoiement dans ce récit.
Juste une belle leçon de vie pour chacun.
Certains livres nous travaillent de l'intérieur,nous traversent de part en part.
C'est le cas des récits de Jean-Paul Kauffmann et particulièrement de"La maison du retour".
En 1989,l'écrivain libéré de sa captivité se cherche un lieu où il pourrait re-vivre,re-naître,après la dévastation qu'il a subie.La maison dans les Landes s'impose à lui.Il l'achète et s'y installe dès les travaux de rénovation.Rénovation,renaissance qui sont aussi les siennes.
Souvent seul,il réapprend le quotidien.Peu de livres,peu de lectures,excepté un recueil des Géorgiques de Virgile découvert sur place.Désormais,ce sont les arbres,deux platanes,certains animaux,un crapaud bleu bien audacieux qui le relient au monde,le soignent,le protègent.L'écrivain s'immerge littéralement dans cette nature amicale.Il écoute allongé dans un hamac,les sens en éveil.Il dit l'impossibilité de faire comme avant,"la nécessité de se redessiner,se poser autrement ailleurs"...
Après avoir manqué de tout pendant 3 ans,la multiplicité des possibles donne le vertige.Le TROP a remplacé le PAS ASSEZ.Réussir son retour,un vrai défi pour ce rescapé qui contrairement au Colonel Chabert fut accueilli par les siens.
Défi réussi,semble-t-il.
Jamais de complaisance,ni d'auto-apitoiement dans ce récit.
Juste une belle leçon de vie pour chacun.
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