Denis Villeneuve,cinéaste québécois s'est lancé dans un film de science-fiction en 2016.
On s'attend donc à un film personnel,original,innovant dans la manière de traiter ce "Premier contact" entre des extraterrestres et des humains.
L'incontestable réussite visuelle,esthétique du film ne le sauve pas de multiples invraisemblances et surtout... de mièvrerie!
La mise en scène de cette rencontre entre terriens et heptapodes laisse perplexe,si improbable et surréaliste.
Comment communiquer en effet?avec des mots humains?avec des glyphes?
Et Villeneuve de filmer ces créatures floues propulsant sur la toile des jets d'encre face à des humains tantôt apeurés,tantôt sceptiques...
Traduction vouée à l'échec,compréhension incertaine des cercles et dessins,malentendus se succèdent,mettant en ébullition le monde politique planétaire qui prête bien sûr des intentions guerrières et maléfiques à ces êtres venus d'ailleurs.
Invraisemblable est alors ce coup de téléphone que Louise,la linguiste chargée de décoder les glyphes donnera (ou a donné?) à un général chinois et qui changera la géopolitique mondiale.Cet échange téléphonique (de même que certaines scènes intimes mère/fille) a-t-il eu lieu ou aura-t-il lieu?c'est LA question,car le cinéaste joue sur les axes du temps,en mélangeant passé et avenir.Les "flashbacks" sont souvent des "flashforwards".
C'est là l'ingrédient philosophique du film qui malheureusement ne sauve pas l'ensemble.
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