LIVRE
N'est-ce pas un comble que de terminer un POLAR avec une multitude de questions qui restent sans réponses ?? !!! ....Et Edith ne me contredira pas ......
Première scène du roman : deux jeunes gens , Thomas et "Squeak" ... ( du moins UN des deux .... ) assassinent sauvagement Sarah Eroll.
L'enquête menée devrait donc , en toute logique nous révéler LE coupable.... En toute logique !!! ....Pourtant , on referme le livre avec 1000 questions.
- Pourquoi Squaek s'est-il confié au prêtre ivrogne ? p360.
- Quel rôle joue Kay , elle dont les deux garçons ont été accusés à tort?
- Que révèle l'analyse comparative des empreintes des baskets sur la scène de crime ?
Et finalement lequel des deux , Thomas ou Squeak ??? ....s'est acharné sur la victime?
Chacun fait , bien sûr , porter le chapeau à l'autre. p 457.
Autre question : les deux jeunes gens se sont trompés de personne , on le comprend très vite , mais .... COMMENT ont-ils pu se tromper ? Ce n'est jamais expliqué.
De plus , à aucun moment , nous n'apprenons quel était exactement leur MOBILE !!! ....Un comble !!!
Et donc , ce polar reste désespérément dans un grand FLOU artistique.
Signalons que Denise MINA , écossaise n'en est pas à son coup d'essai ....C'est son 10ème roman
dont 6 sont parus en français.
Voici un extrait d'une critique d'un Blog français consacré aux polars . L'avis nuancé révèle une autre approche du roman de D.Mina:
Dans "La fin de la saison des guêpes", l'intérêt n'est pas tant d'identifier un coupable - le lecteur assiste aux prémices du meurtre - que d'observer Alex ( L'enquêtrice ) . La voir se débattre avec ses collègues amorphes et ses souvenirs douloureux, cheminer avec son gros ventre où s'agitent des jumeaux déjà toniques. Une enquêtrice endeuillée et enceinte qui bouscule une brigade sexiste et désoeuvrée : le propos féministe est clairement assumé. Avec en toile de fond un choc de classes sociales dans lequel elle s'efforce de rester neutre. L'héroïne aurait pu paraître "sur-humanisée" si l'auteur n'avait pas investi autant dans chacun des autres personnages.
- Que révèle l'analyse comparative des empreintes des baskets sur la scène de crime ?
Et finalement lequel des deux , Thomas ou Squeak ??? ....s'est acharné sur la victime?
Chacun fait , bien sûr , porter le chapeau à l'autre. p 457.
Autre question : les deux jeunes gens se sont trompés de personne , on le comprend très vite , mais .... COMMENT ont-ils pu se tromper ? Ce n'est jamais expliqué.
De plus , à aucun moment , nous n'apprenons quel était exactement leur MOBILE !!! ....Un comble !!!
Et donc , ce polar reste désespérément dans un grand FLOU artistique.
Signalons que Denise MINA , écossaise n'en est pas à son coup d'essai ....C'est son 10ème roman
dont 6 sont parus en français.
Voici un extrait d'une critique d'un Blog français consacré aux polars . L'avis nuancé révèle une autre approche du roman de D.Mina:
Dans "La fin de la saison des guêpes", l'intérêt n'est pas tant d'identifier un coupable - le lecteur assiste aux prémices du meurtre - que d'observer Alex ( L'enquêtrice ) . La voir se débattre avec ses collègues amorphes et ses souvenirs douloureux, cheminer avec son gros ventre où s'agitent des jumeaux déjà toniques. Une enquêtrice endeuillée et enceinte qui bouscule une brigade sexiste et désoeuvrée : le propos féministe est clairement assumé. Avec en toile de fond un choc de classes sociales dans lequel elle s'efforce de rester neutre. L'héroïne aurait pu paraître "sur-humanisée" si l'auteur n'avait pas investi autant dans chacun des autres personnages.
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