LIVRE
Delphine de Vigan s'intéresse à l'humain,à l'âme humaine,aux relations humaines dans ce qu'elles ont de plus intime,de plus singulier.
Ici,elle "met en scène" ( le court roman se prêterait aisément à une transposition théâtrale) trois personnages dont la figure centrale est Mickka,récemment placée en séniorie suite à une soudaine perte d'autonomie et des perturbations langagières.
Elle ne trouve plus ses mots,emploie un mot pour un autre ( on pense immanquablement à la pièce de Jean Tardieu:"Un mot pour un autre"),s'empêtre dans les phrases et ne parvient pas toujours à se faire comprendre.’
Une jeune voisine,Marie,lui rend visite,la stimule,l'encourage et les séances avec un orthophoniste bienveillant et compétent,Jérôme sont d'une grande utilité.
Mais ce sont surtout des liens humains qui se tissent,des liens de solidarité et de réciprocité,car Michka poussera Jérôme à renouer avec un père perdu de vue et elle éclairera Marie de conseils judicieux sur une possible maternité.Et elle aussi leur confiera un secret,voire une mission...car le temps lui est compté.
Si l'écrivaine voulait nous toucher,elle a atteint son but.On ne peut rester insensible à tant de bons sentiments,à une telle démonstration d'entraide et de gentillesse,mais n'est-ce pas "too much",ce monde de bisounours?
De plus,ces mots qui se télescopent et s'emmêlent pour Michka et ses interlocuteurs,ont le même effet sur le lecteur qui est parfois à la peine.
Une belle pirouette narrative est à relever dans les rencontres entre la directrice d'apparence si rude et autoritaire et Michka...TB.
Delphine de Vigan s'intéresse à l'humain,à l'âme humaine,aux relations humaines dans ce qu'elles ont de plus intime,de plus singulier.
Ici,elle "met en scène" ( le court roman se prêterait aisément à une transposition théâtrale) trois personnages dont la figure centrale est Mickka,récemment placée en séniorie suite à une soudaine perte d'autonomie et des perturbations langagières.
Elle ne trouve plus ses mots,emploie un mot pour un autre ( on pense immanquablement à la pièce de Jean Tardieu:"Un mot pour un autre"),s'empêtre dans les phrases et ne parvient pas toujours à se faire comprendre.’
Une jeune voisine,Marie,lui rend visite,la stimule,l'encourage et les séances avec un orthophoniste bienveillant et compétent,Jérôme sont d'une grande utilité.
Mais ce sont surtout des liens humains qui se tissent,des liens de solidarité et de réciprocité,car Michka poussera Jérôme à renouer avec un père perdu de vue et elle éclairera Marie de conseils judicieux sur une possible maternité.Et elle aussi leur confiera un secret,voire une mission...car le temps lui est compté.
Si l'écrivaine voulait nous toucher,elle a atteint son but.On ne peut rester insensible à tant de bons sentiments,à une telle démonstration d'entraide et de gentillesse,mais n'est-ce pas "too much",ce monde de bisounours?
De plus,ces mots qui se télescopent et s'emmêlent pour Michka et ses interlocuteurs,ont le même effet sur le lecteur qui est parfois à la peine.
Une belle pirouette narrative est à relever dans les rencontres entre la directrice d'apparence si rude et autoritaire et Michka...TB.
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