FILM
Après plusieurs films très réussis , Alexandre Payne nous propose Nebraska.
Dans "About Schmidt" ( 2002 ) , c'était Jack Nicholson qui tenait la vedette dans un rôle de retraité renfrogné qui part à la découverte de la vie . Ensuite " Sideways" ( 2004 ) révélait un immense acteur : Paul Giamatti et en 2011 , "The descendants " , un film où George Clooney joue très juste , n'en fait pas des tonnes et évolue avec pertinence au cours de l'histoire.
"Nebraska" est une réussite d'authenticité , de simplicité et d'esthétique.
C'est vrai , c'est sans affectation , sans états d'âme.
Un voyage improbable réunit un père et son fils . Le père , déjà âgé , croit dur comme fer qu'il a gagné le gros lot et veut aller toucher ce pactole .... à +/- 1.500 km de là.
Le fils l'emmène. La tendresse , une sorte d'amour inconditionnel du fils illuminent ce film, pourtant "en noir et blanc" ... Un fils attentionné, protecteur, prêt aussi à répondre à toutes les lubies de son père. L'important , pour lui , c'est de passer du temps avec ce père.
Le film est touchant, épuré. Les plans sont magnifiques. Certaines scènes sont vraiment drôles, car ce père , buté , totalement "barje", décalé est un personnage tragi-comique.
Bruce Dern a remporté le prix d'interprétation masculine à Cannes pour ce rôle.
Le "noir et blanc" convient très bien à l'ensemble: des paysages dépouillés , des villes plus qu'inhabitées , des pancartes " maison à vendre" .....Au final, une Amérique qui semble si vide , si abandonnée.
Après plusieurs films très réussis , Alexandre Payne nous propose Nebraska.
Dans "About Schmidt" ( 2002 ) , c'était Jack Nicholson qui tenait la vedette dans un rôle de retraité renfrogné qui part à la découverte de la vie . Ensuite " Sideways" ( 2004 ) révélait un immense acteur : Paul Giamatti et en 2011 , "The descendants " , un film où George Clooney joue très juste , n'en fait pas des tonnes et évolue avec pertinence au cours de l'histoire.
"Nebraska" est une réussite d'authenticité , de simplicité et d'esthétique.
C'est vrai , c'est sans affectation , sans états d'âme.
Un voyage improbable réunit un père et son fils . Le père , déjà âgé , croit dur comme fer qu'il a gagné le gros lot et veut aller toucher ce pactole .... à +/- 1.500 km de là.
Le fils l'emmène. La tendresse , une sorte d'amour inconditionnel du fils illuminent ce film, pourtant "en noir et blanc" ... Un fils attentionné, protecteur, prêt aussi à répondre à toutes les lubies de son père. L'important , pour lui , c'est de passer du temps avec ce père.
Le film est touchant, épuré. Les plans sont magnifiques. Certaines scènes sont vraiment drôles, car ce père , buté , totalement "barje", décalé est un personnage tragi-comique.
Bruce Dern a remporté le prix d'interprétation masculine à Cannes pour ce rôle.
Le "noir et blanc" convient très bien à l'ensemble: des paysages dépouillés , des villes plus qu'inhabitées , des pancartes " maison à vendre" .....Au final, une Amérique qui semble si vide , si abandonnée.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire