samedi 14 novembre 2009

LA SOLITUDE DES NOMBRES PREMIERS. de Paolo Giordano.

LIVRE Premier roman d’un jeune écrivain italien très prometteur .
Ça démarre très fort sur 2 chapitres enlevés qui nous propulsent dans le monde inconfortable et marginal de deux enfants « différents » : Alice et Mattia. Ils sont inadaptés et inadaptables, chacun à leur manière et leur rencontre s’apparente à celle de 2 nombres premiers, 2 nombres jumeaux, tels le 11et le 13 ou le 15 et le 17….
Ils sont tous deux marqués par un destin ingrat, l’une rejetée par ses camarades du fait qu’elle boite, l’autre, impressionnant de virtuosité dans les mathématiques supérieures, mais cantonné à ce seul domaine…Ils se rencontreront, se reconnaîtront dans leur différence, s’apprivoiseront, mais se montreront incapables de prendre la balle au bond, de faire le bon choix à des moments déterminants de leur jeune vie d’adulte.
Le livre se termine sur un constat d’échec relationnel, constat évident, limpide qui n’engendre ni surprise, ni vraie compassion chez le lecteur. Leur histoire était « pliée » dès le début.

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